(TAG trouvé sur le blog Dans la tête de Dounia-Joy, créé par Mots à maux)

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1. Réfléchis-tu avant d'écrire ou vas-tu à l'instinct ? 

Je dois dire que ça dépend de beaucoup de choses : le genre, ma progression dans l'histoire, le ton, la scène, le personnage, mon état de fatigue, etc. Au début de l'écriture (si c'est du contemporain, de la jeunesse ou de l'horreur), j'ai tendance à écrire à l'instinct, ce qui me permet de faire connaissance avec mes personnages, de savoir ce qu'ils ont dans la tête et dans le ventre. Si j'écris de la science fiction, je prévois les choses, chapitres par chapitres. Pour A l'encre des mots, j'ai écrit la moitié à l'instinct, l'autre en prévoyant les chapitres. L'auteur n'est que contradictions !

 

2. Quel est pour toi l’endroit le plus propice à l’écriture ?

Le lit, par terre ! Je n'ai pas encore essayé d'écrire dans les cafés (c'est prévu!) Je pense que ça peut être très intéressant et très inspirant (on peut voler la démarche des gens, des regards, on peut piquer une conversation, rencontrer un futur personnage dans les yeux d'une petite fille ou créer une nouvelle scène.)

 

3. Préfères-tu écrire à la main ou au clavier ? Si à la main, crayon ou stylo ? Si au clavier, partages-tu tes écrits sur internet ou préfères-tu les garder

privés ?

J'écris avec l'ordinateur, ma main est trop lente pour suivre mon neurone qui s'agite. Mais, il m'arrive de retourner à l'essentiel, de prendre le temps de coucher sur du vrai papier mes idées. Je ne partage mes écrits qu'avec mes bêta-lecteurs.  

 

4. En parles-tu avec tes proches ?

Lorsque j'écrivais de la (très médiocre) poésie alors que j'avais à peine dix ans, je leur en parlais tout le temps ! Je vendais mes poèmes à mes voisins, je les faisais lire à mes amis (même mon frère participait et recopiait mes poèmes dans un nouveau cahier!), j'en écrivais avec certains. Après, je suis devenue plus timide, je cachais. Je recommence doucement à montrer à ma famille. Certains de mes amis sont au courant, d'autres non. C'est très compliqué ! 

 

5. Écris-tu dans l’ordre ou le désordre ?

En très grande majorité dans l'ordre mais il m'est arrivé d'écrire trois, quatre chapitres dans le désordre (quand les idées sont claires et qu'elles rebondissent dans le cerveau, c'est qu'elles ont raison d'exister !)

 

 

6. Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Mes petites expériences, mes lectures, mes opinions personnelles, celles des autres, sur le monde, ce que je peux entendre autour de moi, les combats de vie, l'humour !

 

7. Sur quel(s) thème(s) prends-tu le plus de plaisir à écrire ?

J'aime beaucoup écrire sur les différences, la diversité, j'aime quand on rencontre des personnes, des concepts, des modes de vie des quatre coins du monde... J'aime que les gens soient très différents, ne suivent pas les règles, j'aime quand on ne se soumet pas aux idéaux... les dictas, quelle horreur. Ecrire sur des personnages qui les transcendent, c'est un régal ! 

 

8. Dans le bruit ou le silence ?

La musique, à fond dans les oreilles ! (un forfait écouteurs est à prévoir)

 

9. Et à quel moment de la journée ?

Le matin, en fin d'après-midi et le soir. L'après-midi, ça ne va pas : on digère, on s'endort, on a faim, on a soif, on a envie de bouger ou de glander, le corps communique trop !

 

10. Te relis-tu ?

Tout le temps et même pendant que j'écris... (Wonder Writer!) Je suis toujours en train de vérifier, relire, corriger et réécrire ! (rien que pour cette phrase,...) Une vraie tarée de la relecture (et j'aime beaucoup cette période dans l'écriture d'un livre, la correction ! alors que ça effraie et ennuie la plupart des écrivains...)

 

11. A quel moment éprouves-tu le plus de difficulté ? Début, milieu ou fin ?

Ahlala... le syndrome du milieu! On est excité par notre projet, mais en même temps on doute, on se dit qu'on pourrait très bien tout jeter, puis il faut réfléchir à la suite, avons-nous bien la fin en tête ? est-ce que ça vaut vraiment le coup, ce qu'on a écrit depuis le début ? et puis à quoi ça sert que j'écrive de toute façon, avec tous les romans, les nouvelles et tous les autres livres qui existent déjà.... ? Une horreur !