TAG sur l'écriture, questions reçues au quotidien, par mails... ici, je vous dis tout ! (n'hésitez pas à m'écrire si une question vous tourne autour, si vous vous la posez, il y a de fortes chances pour que ce soit aussi le cas pour quelqu'un d'autre !)



 Disclaimer : L'origine de ce TAG ne me revient pas, aussi je présente mes excuses aux auteurs. Si l'un d'entre vous a une idée, précipitez-vous dans "Contact" pour me le signaler ! Pour informations, j'ai retiré des questions redondantes (avec le TAG disponible en bas de chaque page du site), ce n'est donc pas un TAG complet ! 

 

1. Café ou Thé ?

On arrive à des questions si existentielles que ce serait dommage de les laisser tomber, n’est-ce pas ? Je dirai thé pour la journée, café pour le matin. Entre théine et caféine, on est d’accord pour affirmer que les deux sont à éviter sur le long terme ou plutôt en quantité, mais il existe toujours l’alternative « déca » et « infusion ». *bruit d’une machine*

 

2. Quel est votre livre préféré ?

Si cela ne vous dérange pas, nous allons remplacer le singulier par le pluriel. Je serai incapable de n’en choisir qu’un !

Parmi eux : L’histoire d’Helen Keller (Lorena A. Hickok), Le Petit Prince (Saint-Exupéry), Matilda (Roald Dahl), Le Cercle des Poètes disparus (Kleinbaum), Le Petit Chose (Daudet), Lydie (Zidrou/Lafebre), Quelques minutes après minuit (Patrick Ness), The Freedrom Writers Diary (collectif), J’ai pas pleuré (Ida Grinspan/Poirot-Delpech), Banquises (Goby), l’œuvre de Daniel Pennac, etc. etc. etc. !

Je suis présentement en train de lire Les corps inutiles de Delphine Bertholon et je suis en admiration totale !

 

3. Nanowrimo : oui ou non ?

 

Le concept peut être à la fois positif et négatif. Je précise qu’il s’agit d’un challenge d’écriture qui consiste à écrire 50 000 mots en novembre, du moins si on décide de le faire en même temps que tout le monde, auquel cas il faudra s’inscrire sur le site. Pour donner un équivalent, Harry Potter à l’école des sorciers contient environs 76 000 mots. Si on s’engage à le faire, il faut s’attendre à ce que ce soit une activité chronophage (l’écriture est de toute façon chronophage, avec ou sans Nanowrimo comme base de régularité.)

 

Pour l’avoir tenté en 2014, première année de rédaction de mon roman, il nous plonge dans une frénésie de création quotidienne. Chaque jour, nous avons un objectif de mots

(1 600 et quelques), ce qui nous fait beaucoup écrire, en règle générale.

Les premières journées peuvent être faciles, l’euphorie est présente, l’idée d’une communauté donne énormément d’énergie. Pourtant, la tension arrive parfois, le quota à respecter peut être un frein à la création, et l’idée d’abandon peut se faire ressentir, le fameux : à quoi bon ?!

 

Qu’on se le dise, ce qu’on écrit durant cette période n’a rien d’une œuvre d’art, ce n’est pas abouti du tout. C’est un premier jet qu’il faudra réécrire, retravailler, encore et encore, pour espérer quelque chose de concret. Mais attention cependant, il émerge parfois des textes qui amènent à une publication (avec réécriture derrière!), comme ce fut le cas pour De l’eau pour les éléphants, de Sara Gruen, roman porté à l’écran par Francis Lawrence avec Robert Pattinson et Reese Witherspoon. Là est le positif !

 

Le négatif ? La pression, la peur de ne pas y arriver, le nombre de mots exorbitant qu’il va falloir atteindre pour être « gagnant » du concours. En somme, c’est beaucoup de travail pour, le plus souvent, pas grand-chose. Je dis « pas grand chose » pour dire qu’on peut être très déçu de notre « performance ».

 

Pour résumer donc, car je serais prête à pondre des pages et des pages sur le sujet, je suis pour réduire le quota de mots. Après, c’est à chacun de « chiffrer » ou non ses objectifs, à chacun de les remodeler pour se les approprier.

Je suis pour les challenges, pour les élans de créativité et la formation d’une communauté énergisante, qui donne envie de s’y mettre – que ce soit pour l’écriture, le dessin, la rédaction d’une thèse sur les langues mortes ou les animaux à cornes, les jeux-vidéos, la cuisine ! La passion est une créature tentaculaire. À l’opposé, et c’est contradictoire avec certaines de mes pratiques, je suis plutôt contre les objectifs chiffrés. Cela peut paraître rédhibitoire, nous poussant à produire de façon insensée. Je préfère de loin prendre mon temps, passer des mois sur un manuscrit, le relire, le réécrire, le laisser reposer, le reprendre, l’abandonner, puis le changer, faire sept, huit premiers jets, m’arracher les cheveux et recommencer – tout ça avec beaucoup de caféine… plutôt que de passer 30 jours sur le qui-vive avec des petites cases à mots à remplir au fur et à mesure.

 

Je dis oui à la discipline et à la régularité et non à la tension.

Pour moi, « discipline » et « régularité » ne sont pas facteurs de lassitude. J’écris par passion, par contre je décide de publier (ou de chercher à le faire, du moins), parce que j’ai envie de partager le truc qui est sorti de ma tête avec d’autres. Le travail va donc différer en fonction de mes objectifs. Je ne passerai pas trois ans sur un manuscrit dont le destin est de moisir dans une clé USB, par contre j’y passerai volontiers ce temps si je le destine à aller chatouiller les pieds des lecteurs.

 

Après, j’ai conscience que mon jugement peut être biaisé par mon manque d’expérience. Un auteur qui vit de sa plume a nettement plus besoin que moi de finir assez rapidement un projet pour espérer manger le mois prochain. C’est tout bête, mais l’instinct de survie peut nous pousser à la productivité, et dans certains cas, à la sur-productivité !

 

Je pense qu’il y a un juste milieu qui s’apprend.

Le Nanowrimo peut être un moyen d’éclaircir la zone.

 

4. Quel genre littéraire écririez-vous si vous ne vous imposiez aucune restriction ?

 

Franchement, en matière d’écriture, je ne vois pas pourquoi on devrait s’imposer des limites.

Voici les TEXTES – genres, styles, formes, tout confondus, que j’aime écrire : le roman jeunesse, le roman pour adolescent, le roman contemporain, l’autofiction, la fiction, la science-fiction, la poésie, la nouvelle, le contemporain, le thriller psychologique, l’absurde, la satire, le réalisme merveilleux, le fantastique, ETC

 Voici les TEXTES - genres, styles, formes, tout confondus, que je n’aime pas écrire, OU, que je n’ai pas tentés jusqu’à présent : la nouvelle érotique, la fantasy, la bit-lit, la chick-lit, les fanfictions, ETC

 

 5. Si vous pouviez choisir un super pouvoir, lequel choisiriez-vous ?

 

Pour ma vie de tous les jours, je pencherais pour la téléportation, afin de visiter à moindre coûts les quatre coins du monde, sans oublier l’espace et les galaxies éloignées ; je remonterais le temps et j’irais voir l’origine de la vie même. Du coup, en « options » à ce pouvoir, il me faudrait aussi avoir la capacité de manquer d’oxygène, d’échapper aux trous noirs, de défier la gravité, de combattre tout ce qui est susceptible de tuer mon corps en dehors de la planète terre… et en plus d’être éternelle, puisque ma quête risquerait de me prendre pas mal de temps !

 

Pour ma vie « d’auteur », j’aimerais avoir le pouvoir de vivre sans avoir besoin de dormir. Ceci m’assurerait une vie sociale et possiblement un travail en plein jour, tout en me permettant d’avoir des nuits productives. On perd la moitié de sa vie dans un lit, autant la rentabiliser !

 

 6. Qui est votre auteur préféré ?

 

N’en choisir qu’un est vraiment un calvaire, mais puisqu’il le faut, disons…. *réseau interrompu*

 

7. Si vous pouviez vivre où vous le désirez, où habiteriez-vous ?

 

En Écosse… Ou en Antarctique, mais là, il faudrait revoir mes options super-pouvoir !

 

8. Que faites-vous quand vous avez l'angoisse de la page blanche ?

 

C’est peut-être stupide comme réponse, mais je n’écris pas !

Encore une fois, je n’écris pas pour survivre, je ne suis pas connue, je n’ai de compte à rendre à personne, aucun éditeur n’attend mon manuscrit… alors pourquoi s’en faire pour si peu ? Pour moi, c’est vraiment simple : j’ai envie d’écrire, j’écris ; je n’ai pas envie d’écrire, je n’écris pas !

Toutefois, lorsque j’ai une deadline avec ma correctrice, là, je me force un peu. Cela m’est arrivé deux fois, et j’ai toujours pu rendre ma copie à l’heure !

Pour le moment, parce que dans les faits, je suis un fœtus de l’écriture !

Pour les autres, je vous conseillerais de ne pas trop vous forcer. Se forcer à écrire alors que c’est supposé sortir de vos tripes, c’est assez contradictoire. La régularité et la discipline sont essentiels pour mener à bien un projet (du moins, pour moi!), mais écrire une partie sous la contrainte en se disant : « Mince, je n’ai rien écrit ! », cela risque de ne pas donner grand-chose. Au mieux on pond quelques paragraphes, au pire on se bloque pendant des semaines. La question est alors : dois-je me forcer ? Ici, je ne peux répondre à votre place, mais ma réponse est claire : non !

 

Je ne me forcerai jamais à écrire si je n’y arrive pas. Le cerveau est une machine, et une machine, ça se grippe ! Et à moins d’en avoir un de rechange, je ne prendrai pas le risque de m’acharner dessus !